Cette étude parcourt le cinéma de Lars von trier, par le sillon des émotions, enivrantes et déchirantes, de ses personnages. Ce pathos se déchaîne comme une énergie et se transcrit dans et sur leurs corps puisque chaque personnage s’expose comme une surface-peau. Cette surface si pécuniaire rachète l’humain et l’innocence mais elle transborde également ses propres frontières jusqu’à atteindre des états d’hystérie et de possession. La relation avec la transcendance n’échappe pas à ce pathos, elle…
Read moreCette étude parcourt le cinéma de Lars von trier, par le sillon des émotions, enivrantes et déchirantes, de ses personnages. Ce pathos se déchaîne comme une énergie et se transcrit dans et sur leurs corps puisque chaque personnage s’expose comme une surface-peau. Cette surface si pécuniaire rachète l’humain et l’innocence mais elle transborde également ses propres frontières jusqu’à atteindre des états d’hystérie et de possession. La relation avec la transcendance n’échappe pas à ce pathos, elle exige d’être inscrite dans le vécu, même si elle aboutit au sacrifice des personnages. A son tour, la surface-écran se partage une surface fissurée et une surface polie, et converge pour créer l’haptique. Le pathos est à nouveau convoqué, mais cette fois dans la relation entre le spectateur et l’écran. Les films du cinéaste sont parcourus à travers ces deux concepts, celui de pathos et de surface, afin de mettre à nu leur nature et étendue.