• L'explication en histoire
    Presses Universitaires du Septentrionn. 1993.
  •  40
    Le tout et ses individus ou d'une querelle à l'autre
    Revue Philosophique de la France Et de l'Etranger 189 (4). 1999.
    On oppose traditionnellement deux approches méthodologiques en sciences sociales : le holisme et l'individualisme. Il est tentant d'identifier cette opposition à celle du structuralisme et de l'atomisme. Ainsi, dans Les institutions du sens, Vincent Descombes propose de récuser l'individualisme méthodologique et de lui substituer une approche « holiste structuraliste », susceptible de permettre d'échapper aux mirages des « entités collectives » aussi bien qu'aux aportes de l'atomisme logique et …Read more
  •  41
    L’épistémologie darwinienne de Karl Popper : Instruction et sélection
    Philosophia Scientiae 11 (1): 149-157. 2007.
    Deux programmes sont compris sous l’expression d’« épistémologie évolutionniste», dont Popper fut l’un des promoteurs : un programme « littéral», qui consisterait à rendre compte de la connaissance en termes d’adaptation darwinienne, et un programme « analogique», qui ferait fond sur une comparaison entre progrès scientifique et évolution du vivant. Quine est crédité du programme « fort» : la « naturalisation» de l’épistémologie. Popper est supposé être le responsable du « programme faible». Pou…Read more
  •  42
    Le phénomène de l'hésitation selon Paul Ric?ur
    Revue Philosophique de la France Et de l'Etranger 135 (4): 479. 2010.
    En 1950, Paul Ricœur publia une imposante Philosophie de la volonté, vite brocardée par la vague structuraliste et les critiques de toute « philosophie de la conscience ». On y trouve notamment une analyse du phénomène de l’hésitation qui contient bien des éléments encore pertinents. Phénomène bien connu, l’hésitation n’a pas été vraiment thématisée en tant que telle, même si, comme le montre Ricœur, l’histoire de la philosophie est susceptible d’aider à le faire. Mais le doute cartésien, par ex…Read more
  •  18
  •  10
    Du peu sérieux des fantoches. Note sur Lois, I, 664
    Revue Philosophique de la France Et de l'Etranger 3 (3): 373-378. 2007.
  •  29
    Du nouveau chez les anciens
    Revue Philosophique de la France Et de l'Etranger 133 (4): 407-422. 2008.
    Aristote mentionne à deux reprises dans la Politique les projets de réforme de l’urbaniste géomètre Hippodamos de Milet. Ces passages sont à lire de très près. On y trouve une remarquable discussion de la question de l’importance politique de l’urbanisme, et de l’analogie que l’on peut faire entre le changement des structures urbaines et celui des lois de la polis.
  •  15
    Effets pervers et effets œdipe
    Revue Philosophique de la France Et de l'Etranger 179 (1). 1989.
  •  33
    Democracy and Disagreement
    Ratio Juris 8 (1): 1-8. 1995.
    The din and deadlock of public life in America--where insults are traded, slogans proclaimed, and self-serving deals made and unmade--reveal the deep disagreement that pervades our democracy. The disagreement is not only political but also moral, as citizens and their representatives increasingly take extreme and intransigent positions. A better kind of public discussion is needed, and Amy Gutmann and Dennis Thompson provide an eloquent argument for "deliberative democracy" today. They develop a…Read more
  •  21
    Du peu de sérieux Des fantoches: Note sur Lois, I, 644
    Revue Philosophique de la France Et de l'Etranger 197 (3). 2007.
    L’un des passages les plus célèbres des Lois se trouve au Livre I 1. On l’intitule souvent le « mythe des marionnettes »2. Rappelons-en le contexte. L’Étranger d’Athènes joue le rôle du « nomothète », du Législateur, dont la figure sera reprise par Cicéron et par Rousseau. Il s’agit, pour le Maître de l’Académie, de..
  •  17
    Du fil à retordre
    Revue Philosophique de la France Et de l'Etranger 133 (1). 2008.
    Dans une note parue dans le numéro de juillet-septembre 2007 de la Revue , je conteste la traduction de « thauma » par « marionnette » . Il me semble, comme à Léo Strauss, que l’idée que nous..
  •  7
    De usu argumentorum
    Hermes 15 25. 1995.
  •  20
    Ce serait folie d’ignorer les conséquences
    Archives de Philosophie du Droit 48 275-289. 2004.
    Ce qui compte, ce n'est pas la question "aristocratique" des fondements d'une proposition, mais la question "démocratique" de la valeur de ses conséquences pratiques : en morale, ce n'est pas l'expérience, mais notre conscience qui décide d'accepter telle ou telle conséquence. Rawls oppose déontologie et téléologie : la première classe de théories définit le juste indépendamment du bien, la seconde le définit comme maximisation du Bien. Mais les approches déontologiques ne sont pas anti-conséque…Read more