Une étude sémantique des emplois de prépositions spatiales du français (dans, sur, sous, etc.) aboutit aux deux résultats suivants: il n'est pas possible, dans le cadre d'une approche référentialiste, de caractériser simplement le sens de ces prépositions par des relations géométriques dans l'espace physique ; en revanche, il est possible de caractériser leur sens par des relations topologiques simples sur une « scène verbale », construite par la parole. On en conclut que la topologie doit jouer…
Read moreUne étude sémantique des emplois de prépositions spatiales du français (dans, sur, sous, etc.) aboutit aux deux résultats suivants: il n'est pas possible, dans le cadre d'une approche référentialiste, de caractériser simplement le sens de ces prépositions par des relations géométriques dans l'espace physique ; en revanche, il est possible de caractériser leur sens par des relations topologiques simples sur une « scène verbale », construite par la parole. On en conclut que la topologie doit jouer un rôle structurant essentiel dans les mécanismes cognitifs à l'oeuvre dans l'activité de langage.