Hamdi Mlika

In the present paper, I assume that the notion of “truth” in philosophy would not have been clarified and tackled properly, if philosophers did not take into account earlier Arabic Medieval research contributions and build upon previous research findings. In the first place, I embark on the scrutiny of the rich aspect (or nature) of the Arabic Lexicon in terms of the “truth” meaning. In the second place, I take on the assumption that Arabic linguistic traditions imply different kinds of truths, depending on various spheres of human thoughts and actions based on the logical approach to “truth” (from Al-Kindi up to Averroes via Al-Farabi and Avicenna) and the term “al-haqiqha” as transliterated from Arabic, remain central. In conclusion, I take on an approach to “truth” that gives worth to logical perspectives at the very heart of Medieval Arab traditions in the light of what I would label as the “Omni-cultural Universality of Logic and Science”.

Dans cet article, je voudrais étudier la version dite réaliste de la thèse d’indispensabilité qui donne lieu aux arguments les plus sérieux en faveur du platonisme en philosophie des mathématiques. Comme le dit très clairement Hartry Field (université de New York City), le meilleur représentant de cette version dite réaliste de la thèse d’indispensabilité n’est autre que Quine (1908- 2000). Je vais essayer donc de démontrer, contre le philosophe de New York City, comment les arguments d’indispensabilité ne justifient la thèse platonicienne en philosophie des mathématiques que s’ils sont mis en relation structurelle avec ce que j’appellerai « les arguments métascientifiques ». J’essaierai donc de comprendre la nature des relations entre les arguments d’indispensabilité et les arguments métascientifiques, qui constituent, de mon point de vue, avec le réalisme onto-logique, les bases sur lesquelles s’élabore la théorie pragmatico-platonicienne et extensionnelle des mathématiques de Quine.