La liberté humaine constitue le coeur de l'anthropologie de Cyrille d'Alexandrie. L'homme « a en mains les rênes de ses propres décisions » et il n'est soumis à aucun fatalisme. Pour défendre cette liberté, le bien le plus précieux de l'homme, Cyrille puise à deux sources: l'argumentation des philosophes affirme que la vertu n'est imputable que si l'homme agit librement; la réflexion théologique découvre que la liberté est un aspect de l'image de Dieu en l'homme, de sorte qu'il est, à son origin…
Read moreLa liberté humaine constitue le coeur de l'anthropologie de Cyrille d'Alexandrie. L'homme « a en mains les rênes de ses propres décisions » et il n'est soumis à aucun fatalisme. Pour défendre cette liberté, le bien le plus précieux de l'homme, Cyrille puise à deux sources: l'argumentation des philosophes affirme que la vertu n'est imputable que si l'homme agit librement; la réflexion théologique découvre que la liberté est un aspect de l'image de Dieu en l'homme, de sorte qu'il est, à son origine, orienté vers le bien. Avec le péché, l'homme perd cette liberté plénière, qui était liée à l'incorruptibilité; sa connaissance du bien est soumise aux passions, mais il conserve la liberté de choix. Ni la prescience ni la prédestination divines ne limitent l'autonomie humaine; elles ne font que prévoir l'avenir sans agir sur lui. Ainsi, Dieu n'est pas responsable de l'origine du mal