Samuel Webb

St. John's College, Annapolis
  •  191
    How do we know ourselves? When it comes to our states of mind, it might seem that self-knowledge enjoys a privilege: I know what I'm thinking because I have immediate access to my mind. Inspired by Sartre, two American philosophers, Richard Moran and Charles Larmore, have argued that this idea fails to account for our singular relationship with our own minds. In addition to knowing ourselves through theoretical reflection, we are also capable of practical reflection. We can answer the question of …Read more
  •  155
    Savoir ce que je fais : Anscombe et Sartre vers une étude comparative
    Klēsis Revue Philosophique 1 (35): 12-30. 2016.
    En général, un agent peut dire ce qu’il est en train de faire sans l’observer au préalable, et il possède une certaine autorité sur ce qu’il en dit. Partant de ce fait, Elizabeth Anscombe a soutenu que la connaissance qu’un agent a de ses actions intentionnelles est un «savoir pratique» (practical knowledge) «sans observation». Cette thèse a été abondamment commentée, critiquée et reprise depuis la publication d’Intention il y a bientôt 70 ans. Ce qui a plus rarement été abordé est l’…Read more
  •  16
    Connaissance de soi et engagement : Richard Moran lecteur analytique de Sartre
    In Paulo Jesus, Gonçalo Marcelo & Johann Michel (eds.), Du moi au soi : variations phénoménologiques et herméneutiques, Presses Universitaires De Rennes. pp. 121-134. 2017.
    En général, une personne sait ce qu’elle pense, veut, ou ressent, sans avoir besoin pour cela de s’appuyer sur des observations d’elle-même. En ce sens, la connaissance de soi semble bénéficier d’un privilège par rapport à la connaissance d’autrui, celui de pouvoir apparaître comme vraie sans être fondée sur l’observation et l’inférence. Ce privilège se nomme, après Wittgenstein, l’« autorité de la première personne ». Pour expliquer ce phénomène, la métaphysique traditionnelle a postulé, à l’i…Read more