Les opérations actuelles que mène Total en Afrique suivent un schéma ancien : l’exploitation, tournée vers les énergies fossiles, et la corruption des économies, des gouvernements, des sociétés et des environnements des pays en développement, le tout soutenu par la puissance étatique française. Emmanuel Macron rendit la chose tout à fait manifeste en 2021, lorsqu’il insista pour défendre le gaz possédé par Total au Mozambique (20 milliards de dollars) par une intervention militaire, menée par de…
Read moreLes opérations actuelles que mène Total en Afrique suivent un schéma ancien : l’exploitation, tournée vers les énergies fossiles, et la corruption des économies, des gouvernements, des sociétés et des environnements des pays en développement, le tout soutenu par la puissance étatique française. Emmanuel Macron rendit la chose tout à fait manifeste en 2021, lorsqu’il insista pour défendre le gaz possédé par Total au Mozambique (20 milliards de dollars) par une intervention militaire, menée par des soldats rwandais et sud-africains. Le rôle sous-impérialiste de Pretoria explique son soutien désespéré aux nouveaux magnats du pétrole avec lesquels Total a fait alliance depuis la moitié des années 2010 pour exploiter d’importantes réserves de gaz et chercher de nouveaux gisements par dynamitage sismique. Mais depuis 2021, deux formes de résistance ont fait vaciller Total : les guérillas islamiques au Mozambique et les mobilisations écologistes et sociales déclenchées le long des côtes sud-africaines, tant du côté de l’océan Atlantique que de l’océan Indien. Mais il faudra dans les mois et les années à venir, organiser une campagne globale contre le renouveau de l’impérialisme – et du sous-impérialisme – fossile.